Meilleur moment de l annee

перевод Яны Калашниковой

Quelque chose d’;trange me tiraille ce dernier temps, en me poussant ; prendre un stylo et du papier, en regardant…

1

Des pierres orange, comme du sang lav; par l’eau bleue de la mer. Et les deux qui se sont agripp;es au dessus d’un g;teau d’anniversaire. Et toutes les deux sont devenues d’un coup pensives : « Que Dieu ait son ;me ! ». De l’eau de nouveau. Cette fois du ciel, de l’eau qui a mouill; les paroles sales et l’air poussi;reux de l’;t;. Et la vie n’est qu’un ;clair d’ampoule. « Click ! ». Et elle est pass;e. « Click !», et elle est br;l;e. « Qui t’a fait ;a ? ». Et l’envie de lui montrer en r;ponse ; quel point tu ne l’appr;cies pas. La vie est une guerre. Et quelqu’un qui s’y croit vainqueur, ramasse des troph;es inutiles et sans valeur, mais tellement chers qu’; la fin il n’y reste qu’eux, les troph;es, et tout l’espace ;tant ; tel point encombr; par des souvenirs du pass;, qu’il n’y a plus personne pour faire une partie d’;checs. La vie est une  porte verte qui n’est pas ferm;e et une porte bleue, ferm;e, comme du sang sur les l;vres qui nous prive de l’innocence perdue depuis longtemps (depuis tellement longtemps que l’on a oubli; quand). La vie est une trace sur le papier, l’empreinte d’une femme nue, des raisons des pleures et de l’examen d’anglais non r;vis;. La vie est le futur qui est d;j; pass;. La vie est la haine. La haine r;ciproque des laids, des ;tres abjects, des salauds. Et les cheveux sont tout ;bouriff;s. Et ;a fait mal de faire mal. La vie c’est seize heures et demie sur l’ancien quai d’escale. C’est se prot;ger les cordes vocales par une veste lors de la canicule. La vie est un appartement communautaire o; tous se d;testent parce que quelqu’un aime quelqu’un. Et chacun croit qu’il va bient;t partir l; o; c’est meilleur – dans sa vie individuelle – et il ne sait rien si elle existe au moins – cette mort individuelle. « Il n’y a plus d’;il. Fini ! » - la lumi;re s’est ;teinte.

2

L’eau emportera tout. Elle ;teindra la soif. Elle lavra les taches. Elle fa;onnera les ;clats et les transformera en galet.  Et que les yeux bleus comme la mer. Et la faim. Et des pieds nus dans le sable. Et que les yeux bleus comme la mer. Et la faim dans le sable. La marr;e haute. Et tout va tr;s vite ; cause de la faim. Et tu as beau bouffer du sable, le train est parti. L’eau emportera tout. Elle lavra toutes les taches.  L’eau est la musique de la tristesse. L’eau est comme le ciel. Et que les yeux bleus comme la mer. Et la musique. Et la m;moire. Et la mer. Mais le train est parti. Il est parti dans le ciel.




3

Une rencontre. Une excuse. Il fait noir. Il n’y a pas de lumi;re. Il y a de la lumi;re. L’obscurit; - la honte. La lumi;re –une limite. Le vertige. La trahison. La tra;trise. La faim. Le reflex. L’eau. Au-del; de la limite. Le vide. La folie. L’amour. Des pierres blanches de la mer – le galet. Ils stridulent. Ils font du bruit. Ils bourdonnent. La vie. Comme une gare. Des voies et des trajets. Des escales. La faim. Le reflex. La vie est comme une guerre. Et la valeur des choses ne se voit qu’en bataille. Et que les yeux bleus comme la mer. Et la surdit; de l’amour. Et son mutisme. Pas d’amour, ce n’est pas de l’amour. Et les ann;es passent. Et tout s;che comme un beignet. Et la t;te qui fait mal, et le coeur. Un fusil ; deux coups. Un magnifique fusil ; deux coups. Beau ; voir. Le souvenir du pass;. Un fusil ; secret. La vie –une roulette. La roulette russe. S’il y a un fusil sur le mur. Un jour tu deviens las. Tu te lasses sans amour. Tu patientes, tu attends, et un jour, tes mains ont vieilli. Un coup de fusil. Une balle ; blanc. Il ne reste qu’une seule cartouche. Mais il le semble seulement. Et la vieillesse est de plus en plus profonde. Et nous sommes dans les chambres des autres de cet appartement communautaire- les h;tes habituels, ind;sirables, d;testables.

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L’eau est un berceau. La mer emportera tout : et le cri de l’enfant, et celui des mouettes, les pleures de la guitare et le baryton qui lui fait ;cho. Le miroir est la clart;. Et que les yeux bleus comme la mer. La jalousie. Un vol. La confiance. Un vol. L’or. La jalousie. Et que les yeux bleus comme la mer. La vie est une course dans un cercle vicieux. Dans des labyrinthes d’un espace ferm;. L’attente du bonheur. Le bonheur. La vie c’est tous les deux sur le galet, dess;ch; par le soleil, sal; par la mer et les larmes. Et des murs. Les yeux bleus comme la mer. Des yeux. Des murs. La vie c’est l’oubli. La vie c’est une trahison. Une suite de trahisons. La vie est un accident. La mort est un accident comme la vie. La vie c’est le souvenir de ce qui n’arrivera pas. La vie c’est des regards de travers. La vie est un retour. Un mouvement vers le d;but. Une lumi;re dans le noir. Comme un ;clair. « Click ! ». Et on a oubli;. On a tout oubli;. La vie est un mensonge d;testable. Le mensonge dans les yeux. Les yeux bleus comme la mer. La vie c’est voir. Voir et mentir. Le mensonge et la trahison. Du faux. Du plaqu; or. La simplicit;. Et que les yeux bleus comme la mer. La vie c’est voir. Voir et mentir. La vie c’est la trahison. Des yeux marron. La vie est la trahison de la part de ceux ; qui on fait confiance. La vie est un devoir. Le devoir. Le devoir envers la mort. La vie c’est seulement quand tu es rejet; au bord des yeux bleus comme la mer, et les branchies sont d;j; dess;ch;es. La vie est la trahison. Le fusil. Le fusil ; secret –un cadeau de la vie. Il n’y a pas d’uniques. La vie est une r;clamation. La vie est un retour. La vie c’est un jeu avec des balles. La vie est un reflet dans le miroir et l’aboiement. La confusion et le mensonge. La honte. La conscience et des pieds nus dans le sable. La vie est une voix. Une voix pure. Perdue un jour. Un jour et ; jamais. La vie est un assassinat. Un ;crasement. Un ;croulement. De l’humus. De la terre. De la boue. Des fleurs. La vie est une fleur dans un pot. La vie c’est des questions. « Qu’est ce que c’est ? », « Qu’y a-t-il ? », « Que s’est-il pass; ? », « Pourquoi ? », « Pourquoi ? », « Pourquoi ? »,  « Voleurs ! », « Qu’est ce que vous avez fait ? », « Qu’est ce que ;a veut dire ? ». La vie c’est des r;ponses : « Ne t’inqui;te pas ! », « Ta gueule ! », « Va dormir ! », « En quoi est-ce que ;a te concerne ? ». La vie c’est le d;samour. La trahison. La tra;trise. L’aveu. L’ignorance. La b;tise. Des conditions. Une demande d’aide. La peur. Le repentir. La douleur. L’hyst;rie. Le destin. Une demande d’aide. L’ignorance. Un cri.



5


La vie c’est du verre bris; et la voiture d’un autre. Une d;charge. Une fosse ; ordures et le monde ; travers des vitres des yeux bleus comme la mer. La vie est un voyage sur le si;ge arri;re d’une voiture- certains l’ont d;j; vu. La vie est un arr;t au milieu des pierres blanches dess;ch;es par le soleil, sal;es par la mer. La vie c’est passer ; cot;. La vie est un ordre - on ne peut pas ne pas ob;ir. La vie c’est passer ; cot;. La vie est une tentative d’explication. La vie c’est quand il fait froid et rien ne se passe, et on ne comprend rien. Les roues d’un camion et des anniversaires. C’est un concert. C’est ce que l’on veut. Un ;boulement et de la poussi;re. Et des questions : « C’est donc toi ? ». Et une r;ponse : « Moi ». La vie est un renoncement ; l’action et un appel ; des conversations. C’est un consentement. Et un refus. Il est tard. Et que les yeux bleus comme la mer. C’est le d;part. Et un rire. Et de la reconnaissance pour tout. Et la fin. Fini. Bon anniversaire. Un carrousel. Une roue du Diable. Du Diable. M;me la mer dess;chera un jour, et du sable dans les yeux, et du galet blanc. Le noir. Des appels. Des salutations. Des discussions. Des besoins et des impossibilit;s. Les non-retours. Le deuil. Des miroirs couverts de rideaux et des fleurs. Et l’incompr;hension. Des rencontres. La haine. Le malheur. Des fleurs. Beaucoup de fleurs. Des rouges. Et du sable dans les yeux. Et la haine sans fin. Le bruit de la mer- des souvenirs. La compr;hension. Des rencontres – des souvenirs. Et des questions : « Y a-t-il quelque chose d’int;ressant apr;s la mort ? ». Et le calme. Et la folie. Des v;los. Des montagnes. La tendresse. L’intimit; des ;mes. L’union. Des d;clarations d’amour. Des courtes, des prudentes, avec de la reconnaissance. Avec de la reconnaissance. Et que les yeux bleus comme la mer. Le r;veil. Le soulagement. Le bonheur. Le lev; du soleil.


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