L arrivеe

                L’ARRIVЕE (ПРИЕЗД)
 
    Il еtait une fois, dans un grand royaume, plus exactement dans la ville de Briansk en Russie, il еtait une fois…eh bien, moi ! Je ne suis peut-еtre pas tsar mais j’en ai vu des choses ! J’avais quand m;me un appartement au deuxi;me ;tage d’un immeuble.
    C’еtait dеjа; un bon dеbut.
Un jour, Alisa, ma petite-fille de deux ans, est venue de trеs loin, de Moscou, pour me rendre visite.
    Elle est venue avec ses parents : Maman L;na et Papa Pacha. Nous les attendions dans l’entr;e, tout excit;s de ces retrouvailles tant espеrеes. Nous, c’est-;-dire ma femme, ma maman Babouchka, une vieille dame de quatre-vingt-quatre ans, et moi.
    Sans oublier nos trois chats qui ont bient;t montr; le bout de leur nez : Vasia, Izia et Pinia. Les chats eux aussi ;taient excit;s quoique sur leurs gardes. ;videmment, ils ne comprenaient pas pourquoi nous ;tions r;unis pr;s de la porte ni qui nous pouvions bien attendre. Ils ;taient si intrigu;s que m;me l’odeur du rеti qui provenait de la cuisine ne parvenait pas ; les ;loigner de l’entr;e.
    La sonnette retentit enfin, la porte s’ouvrit et le jeune couple, charg; de valises, de paquets et de sacs, d;barqua dans le hall. Les chats ;taient morts de peur. Ils s’enfuirent de tous cеtеs : l’un se glissa dans la chambre sous un lit, un autre derri;re les rideaux de la cuisine et le dernier sous le divan de la chambre de Babouchka. Alisa en resta bouche b;e. Jamais encore elle n’avait vu un tel spectacle. Dans son appartement de Moscou, le seul animal qu’elle ait vu ;tait sa peluche Tchebourachka.
    Finalement, l’un des chats surmonta sa peur et revint dans l’entr;e. C’;tait mon Izia, mon pr;f;r;, le plus intelligent, le plus c;lin mais aussi le plus susceptible. Izia sait qu’il est mon chouchou et il en profite bien. Il sait aussi qu’il peut faire de moi ce que bon lui semble. Il n’a qu’; demander et je suis ; ses ordres. C’est d’ailleurs bien pour cela que c’est lui qui est revenu. J’;tais l;, pr;s de lui, de quoi aurait-il eu peur ?
    - Je te pr;sente I…i…izia, dis-je ; Alisa en d;signant le maigre chat noir qui, le poil h;riss;, la regardait attentivement. Veux-tu le caresser ?
    Ma fille et mon gendre me regard;rent.
    - N’ayez pas peur, les rassurai-je, il ne griffe pas, il est gentil comme tout.
    - I…i…Ss, dit Alisa en s’approchant d’Izia. Le chat noir, apr;s m’avoir jet; un regard inquiet, s’avan;a vers elle.

http://proza.ru/2020/01/16/911


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