Bar - traduction en fran ais - parfaire

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                BAR (traduction en francais - a parfaire)
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J'adore les vendredis soirs. Samedi et dimanche approchent – deux jours sans appels ni e-mails, mais peut-;tre juste un peu, pour le travail.

J'aime ma solitude, m;me si, comme d'habitude, je veux tout ; la fois : la solitude et quelqu'un ; proximit;, la paix dans mes pens;es et les soucis... Mais cela n'arrive pas. Il faut choisir quelque chose – quelque chose de disponible.

Je suis calme. Je suis ; l'aise dans ma solitude. Peut-;tre que ;a devrait rester comme ;a.

En automne, la nuit tombe t;t. Je suis sorti me promener, comme d'habitude, pour changer d'environnement, me r;chauffer un peu, emporter avec moi quelques impressions de la rue et peut-;tre r;fl;chir ; quelque chose.

La pluie a presque cess;. Dans l'obscurit; des rues, les lampadaires se refl;taient sur l'asphalte mouill;, les fen;tres des maisons voisines ;taient ;clair;es, les voitures sur la chauss;e ;changeaient des faisceaux de phares et les feuilles mortes collaient ; la route.

Il y a peu de pi;tons ici. Deux promeneurs de chiens sont pass;s par l;. Un petit chien s'est pr;cipit; vers moi et son propri;taire a tir; sur la laisse pour que le chien ne puisse pas m'atteindre, mais je me suis pench; et j'ai tendu la main vers le chien.

"Vous n'avez pas peur ?" - a demand; la propri;taire du chien.

"Non," r;pondis-je.

La petite chienne ;tait folle de joie. Elle a essay; de de me joindre, mais n'a pas r;ussi. Je me sentais mal ; l'aise d'arr;ter sa propri;taire et de partager avec elle les ;motions de cette petite cr;ature avec laquelle je n'avais aucun lien. J'ai donn; mes deux mains au chien pour la derni;re fois, je me suis redress;, j'ai remerci; le propri;taire pour l'opportunit; de lui voler un peu de joie et je suis parti. En regardant ; nouveau la chienne, j'ai pens; : « C'est un morceau d'amour en laisse. »

Cette br;ve rencontre a un peu perturb; mes pens;es, et j'ai essay; de me rappeler ; quoi je pensais plus t;t, mais soudain j'ai vu un cadre de lumi;res devant moi, illuminant une petite porte.

"BAR" - J'ai lu les lettres sur la porte.

C’est ;trange, je suis pass; ici tellement de fois et je n’ai remarqu; aucun bar, et je ne vais pas dans les bars non plus.

Je suis rest; l;, j'ai regard; le cadre lumineux autour de la porte d'entr;e, juste au cas o; j'ai v;rifi; que j'avais mon portefeuille avec moi, juste au cas o;, et j'ai ouvert la porte.

L'int;rieur du bar avait l'air assez standard : un comptoir de bar et des tables avec des chaises. Il n'y avait aucun client au bar.

La salle ;tait semi-obscure; sur les tables, il y avait des lampes tamis;es, stylis;es comme des lampes ; p;trole.

Ne sachant pas pourquoi je faisais cela, je me suis assis ; la table et j'ai attendu. Je ne sais pas ; quoi je m'attendais, mais je me sentais ; l'aise assis l;. Je me suis assis ; la table et j'ai attendu qui sait quoi.

Dix minutes se sont ;coul;es. Je me suis souvenu que c';tait vendredi soir et que je n';tais pas all; dans un bar depuis mille ans.

«Je vais prendre quelque chose ; boire», ai-je d;cid; en me dirigeant vers le bar.

« Puis-je avoir un menu ? » - J'ai demand; au barman.

"Bien s;r", r;pondit-il en me tendant un dossier reli; en cuir. J'ai ouvert le dossier.

«MENU», ai-je lu en haut de la page.

J'ai regard; plus bas et j'ai commenc; ; lire la liste des boissons :

"Coupe d'Amour"
"Un verre de tristesse"
"Cocktail de sentiments"
"Joie fouett;e avec du sucre"
" Regrets dans l'assortiment"
"Moonshine des d;sirs"

…………………………

« Une astuce marketing originale », ai-je pens;.

Je voudrais une « Tasse d’Amour », s’il vous pla;t, plus forte, sans lait ni sucre », me tournai-je vers le barman.

C'est seulement ; ce moment-l; que j'ai remarqu; que le barman avait l'air un peu ;trange. Mais je ne comprenais pas exactement ce qui n’allait pas chez lui.

"D;sol;. J'aurais d; vous pr;venir ; l'avance que nous ne pouvons proposer que "l'amour non partag;" ou "l'amour sans r;ponse"... "Non partag;" sera probablement plus fort. M;me si, pour ;tre honn;te, c'est la m;me chose", a d;clar; le barman.

"Nous exigeons un paiement ; l'avance", a-t-il ensuite ajout;.

"Quel bar int;ressant", ai-je pens;. "Bonne blague."

"Et comment puis-je payer?" - J'ai d;cid; de jouer au jeu du barman.

«Avec des souvenirs », r;pondit-il calmement.

"Oh, c'est... autant que vous voulez," r;pondis-je.

"Je veux dire les souvenirs de votre amour. Avez-vous d;j; ;t; amoureux ?" - a demand; le barman.

Je commen;ais ; ne pas aimer la situation. ; mon avis, le barman « en faisait trop » ai-je d;cid;.
Cependant, j'ai r;pondu :

"Bien s;r, ; mon ;ge, tout le monde ;tait d;j; tomb; amoureux plus d'une fois."

"Eh bien," dit le barman. Voici le "Identificateur d'Amour" pour vous. Voyez-vous une petite ouverture sur le dessus et un thermom;tre en dessous ? L'appareil, bien s;r, est obsol;te, il fonctionne ; l'ancienne, mais il fonctionne correctement.

Jetez n’importe quel souvenir de votre amour dans l’ouverture et regardez le thermom;tre. Voyez-vous le rep;re « z;ro » au milieu, ; gauche se trouve le champ « chaud », puis « flamme », et ; droite se trouvent « froid » et « gel » ? Comme un jeu d'enfant. Voyez-vous un petit trou sous le thermom;tre ? Votre commande sera ex;cut;e ; partir de celui-ci. Si votre souvenir est identifi; « chaud » ou « flamme», alors une certaine quantit; « d'amour non partag; » s';coulera du trou dans la tasse, mais si votre m;moire ne correspond pas aux crit;res de l'amour et se retrouve dans le champ « froid » ou « gel », alors dans ce cas, vous ne recevrez rien. Il est clair? Voici votre tasse. Je le place au bas de l'appareil, sous le trou.

"D'accord", a d;clar; Eug;ne. "J'en ai marre. Donnez-moi une tasse de caf;, je la boirai et ensuite j'irai."
« Nous n’avons pas de caf; », r;pondit calmement le barman.

"Alors je pars", dit Eug;ne.

"C'est ; vous de d;cider", r;pondit le barman.

Eug;ne se dirigea vers la porte donnant sur la rue. En s'approchant de la porte, il attrapa la poign;e, puis la l;cha, h;sita un peu et retourna vers le comptoir du bar.

"Dites-moi," Eug;ne se tourna vers le barman, "que faites-vous des souvenirs ?"

"Nous les sauvegardons et les ajoutons ; la base de donn;es."

« Vous voyez, poursuivit le barman, t;t ou tard tout le monde vient nous voir avec ses souvenirs. Nous « v;rifions » p;riodiquement tous les souvenirs pour les correspondances, et s'il y a des souvenirs o; les deux personnes consid;raient leur amour non partag; et, pour une raison ou une autre, refusaient de v;rifier leurs hypoth;ses incorrectes, alors nous traitons ces correspondances dans le produit « Regrets ». Vous voyez, sur la cinqui;me ligne de notre menu, « Regrets dans l'assortiment », et lorsque ces gens reviennent chez nous, nous leur offrons ce plat gratuitement, en prime. Son go;t est tr;s amer, mais il est tr;s sain.

"Cela ;vite d'autres erreurs", a ajout; le barman.

« Que dois-je faire de votre « Coupe d'amour non partag; » ? " a demand; Eug;ne.
"Eh bien, c'est ; vous de d;cider", h;sita le barman. "Habituellement, les visiteurs utilisent le contenu de la tasse soit pour raviver des souvenirs, soit, ; l'inverse, pour oublier compl;tement le pass;, et beaucoup l'utilisent pour retomber amoureux, m;me sans contrepartie, et puis ils verront comment ;a se passe."

"D'accord, commen;ons", dit Eug;ne. "Comment cela marche-t-il?"

"Regardez l'encoche de l'appareil et dites ce qui vous semble n;cessaire pour que "l'identifiant" puisse ;valuer votre histoire. Ne dites pas grand-chose, seulement le plus important", a expliqu; le barman.

"Dois-je le dire ; voix haute?" - Eug;ne a clarifi;.

"Cela n'a pas d'importance. Faites ce que vous voulez. Vous pouvez le faire ; voix haute ou silencieusement."

"Eh bien, que puis-je dire ? Par o; dois-je commencer ? - Eug;ne a commenc; ; trier ses souvenirs dans sa t;te. " Cela ressemble ; un souvenir qui ne me d;rangerait pas d'utiliser. Je vais essayer."

Le barman est parti quelque part et Eug;ne est rest; seul dans le hall. Encore une fois, regardant autour de lui et s'assurant qu'il n'y avait personne dans le bar, Eug;ne se pencha vers le « identificateur  de l'amour » et dit :

"Lors de ma premi;re ann;e ; l'universit;, je suis tomb; amoureux d'Inna."

L’identificateur n'a pas r;agi du tout.

Je l'accompagnais chez elle, je l'invitais au cin;ma. Nous avons souvent embrass; dans l'entr;e et je lui parlais d’amour.

L'aiguille ;tait ; z;ro.

"Et puis l';t;, en vacances, j'ai rencontr; Irina et je suis tomb; follement amoureux. Nous nous sommes allong;s sur la plage, sommes all;s en discoth;que ensemble le soir, avons bu du vin et avons couru dans sa chambre... C'est dommage que les vacances se soient termin;es si vite. Elle m'a appel; longtemps apr;s."

L'aiguille s'est d;plac;e vers la zone « froide ».

"Au cours de ma troisi;me ann;e, je suis tomb; amoureux d'Anya. Elle m'avait d;j; montr; des signes d'attention, mais je ne l'ai remarqu;e qu'au cours de ma troisi;me ann;e. Nous ;tions tr;s heureux ensemble..." Eug;ne regarda le thermom;tre avec inqui;tude. L'aiguille glissait tra;treusement dans la zone « froide ».

"D'accord", Eug;ne interrompit son histoire.

«Je me suis mari; en cinqui;me ann;e de l';tudes ; l'universit;!» - dit-il solennellement, s'attendant ; ce que l'aiguille saute imm;diatement dans la zone "flamme", mais au lieu de cela, il a vu comment l'aiguille se tenait ; z;ro, puis s'est dirig;e vers la zone "froide", et s'est finalement arr;t;e dans la zone "gel".

"Et puis j'ai eu une autre femme et il y avait des ma;tresses..."

Apparemment, l’identificateur ;tait cass;. La fl;che se d;pla;ait uniquement entre les zones « froides » et « glac;es ».

- "Mais que veux-tu ?" - Eug;ne ;tait indign;.

Le barman retourna au bar et commen;a ; compter les tasses.

"Dites-moi quelle d;finition de l'amour est programm;e dans votre "identificateur", a demand; Eug;ne au barman avec m;contentement. - Que pensez-vous qu'est l'amour ? "

«Je ne sais pas», dit le barman. "J'ai entendu des gens dire que c'est quand on laisse entrer une personne tr;s proche de soi, dans l';me, qu'on n'a pas peur d'une ;ventuelle douleur, qu'on valorise cette personne... Je ne sais pas vraiment, c'est ce qu'on dit, je n'ai jamais ;t; amoureux."

";coutez, je n'ai plus de souvenirs, et tout ce que je vous pr;sente, vous retournez ; l'envers. Je dois y aller. Merci pour la compagnie. Oui, et v;rifiez votre "Identificateur d’amour", peut-;tre qu'il est cass; ?" - Eug;ne, boulevers;, marmonna finalement et quitta le bar.

Eug;ne marchait dans la rue.

«Tu dois boire moins», lui cria quelqu'un.

Ce cri l'a arr;t;. Eug;ne se retourna et se dirigea vers le bar.

"C'est encore vous ?" - le barman se tourna vers lui. « Vous avez oubli; quelque chose ?

"Dites-moi, est-ce que des gens viennent souvent vers vous qui n'ont jamais aim; ?"

"D;sol;, ce sont des informations confidentielles", a r;pondu le barman.

"Donnez-moi l’identificateur", a demand; Eug;ne. "Je suis amoureux maintenant." "Je l'aime sans contrepartie", a-t-il ajout;.

"Je ne le ferai pas", a d;clar; le barman. La machine n'est que pour les souvenirs et vous n'avez encore rien ; retenir.

Il y eut une pause.

Apr;s quelques minutes, le barman a regard; Eug;ne boulevers; et lui a dit : " Partez. D;p;chez-vous. Ne remettez pas ;a ; plus tard. " Vous savez, "Plus tard" n'arrive jamais.... "

Puis le barman se mordit un peu la l;vre et ajouta : "Au fait, nous avons " Chocolat chaud de l'Amour dans le d; ; coudre "... si vous r;ussissez..... Super truc. Allez-y !"

Eug;ne a quitt; le bar. Vendredi est fini.

"Quelle soir;e int;ressante c';tait", pensa Eug;ne. "Oui, ce serait bien d';tre ensemble maintenant...

Ou peut-;tre ne pas y penser ? Il y a une sorte de peur ; l’int;rieur. Quelque chose ne me laisse pas entrer. Elle ne m'aime probablement pas. Si elle m'aimait, elle m'en aurait parl; elle-m;me. Si elle ne me montre pas son attention, alors tout est vide. Maintenant je vais rentrer ; la maison.

Ou devrais-je quand m;me essayer ? Qu'a-t-il dit ; propos des regrets ? Peut-;tre revenir et demander me donner une tasse  de « regrets » ou autre chose pour trouver du courage ? Peut-;tre qu’ils ont l; des regrets non r;clam;s ?

Eug;ne resta immobile, se demandant s'il devait ou non retourner au bar. Finalement, il se retourna et se dirigea vers le bar.

En s'approchant du bar, il a vu que les lumi;res n';taient plus allum;es, et sous les lettres « BAR » il y avait un panneau « FERM; ». Sous le panneau, il vit un morceau de papier avec une ;criture. Eug;ne a arrach; le morceau de papier et a examin; attentivement les lettres maladroites.

Les lettres sur le morceau de papier disait « D;cidez par vous-m;me ! »

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